La petite histoire du préservatif féminin

En effet, c’est au début de ce siècle qu’a été inventé le préservatif féminin, appelé « le Pratique ». En 1908, la société Excelsior (affiche ci-contre) vantait le préservatif féminin : « Le Pratique, préservatif pour dames, en feuille anglaise extra et à bourrelet pneumatique, est comme un second vagin protecteur qui garantit la sécurité complète, laisse l’illusion du naturel et ajoute à l’intensité des sensations ». Il a malheureusement disparu sous cette forme.

C’est en 1985 qu’il renaît, après plusieurs années d’études, sous la forme d’un dispositif intra-vaginal en polyuréthane. Commercialisé dès 1992 aux Etats-Unis sous le nom de Fémidom®, il est apparu en Europe, notamment en Angleterre, quelques années plus tard.

La première version du préservatif, le FC1, est une gaine de polyuréthane, de taille unique, hypoallergénique, renfermant 2 anneaux : 1 anneau intérieur en polyuréthane et 1 anneau extérieur en nitrile. L’anneau intérieur est mobile et non attaché à la gaine. L’anneau extérieur, plus grand et plus mince que l’anneau intérieur, reste à l’extérieur du vagin une fois le préservatif inséré. Il maintient le préservatif de façon à ce qu’il recouvre les organes génitaux externes ainsi que la base du pénis pendant les rapports sexuels.

Le préservatif féminin a été spécifiquement développé pour être confortablement maintenu en place et retiré facilement. Il est pré-lubrifié avec du diméthicone qui est un silicone inerte, non-spermicide et largement utilisé dans le domaine médical. Le lubrifiant sert à faciliter l’insertion du préservatif avant le rapport.

Tout comme le préservatif masculin, le Fémidom® protège contre les IST et est un moyen de contraception sûr et efficace.

Aujourd’hui, la deuxième version FC2 est en nitrile, elle a les mêmes propriétés que le FC1.